Hier j’ai été voir 21. Le film raconte l’histoire d’une bande d’étudiants au MIT, entraînés à compter les cartes au blackjack (non, pas au Jack Black, tututu :D ) par leur prof de math, et allant mettre en pratique leurs talent à Vegas. Le tout est inspiré d’une histoire vraie. J’en avais d’ailleurs déjà entendu parler dans un reportage qui avait été diffusé sur arte et qui m’avait déjà beaucoup plus à l’époque.
Je vous le dit tout de suite j’ai adoré. Ce n’est certainement pas le film de l’année, mais la sauce prend tout de suite et on passe deux heures très agréables. Kevin Spacey (acteur que j’apprécie particulièrement, que j’ai vu récemment dans le très bon La vie de David Gale) est magistral en prof de math ex-joueur de cartes, le héros - acteur dont je n’avais jamais encore entendu parler - est plutôt bon et sa ressemblance avec Ewan McGregor est plutôt bien assumée, Laurence Fishburne est tout a fait crédible en méchant, même s’il se la joue peut-être un peu trop Morpheus et la présence féminine en la personne de Kate Bosworth ne gâche rien. Les dialogues sont bons et souvent teintés d’humour et l’histoire, à peine romancée par rapport à la réalité, tient très bien la route. Résultat, on passe deux heures très agréables.
lundi 14 avril 2008
21
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Funny Games U.S.
La semaine dernière je suis allé voir Funny Games U.S. de Michael Haneke avec Naomi Watts et Tim Roth. Si vous avez aimé American Psycho et/ou Orange mécanique courez le voir, sinon réfléchissez-y à deux fois ;) . En tout cas, dans le style, il est tout simplement excellent. Les deux héros de décomposent littéralement sous l’œil de la caméra et Michael Pitt et Brady Corbet sont parfaitement crédibles en tant que “joueurs” sadiques.
Les longs plans fixes sans dialogues sont d’une intensité extrême malgré le fait qu’il ne s’y passe strictement rien, et c’est toute la force de ce film. Assez dur à expliquer, mais si la bande annonce vous met l’eau à la bouche, courez le voir, mais âmes sensibles s’abstenir.
Et dire que tout à commencé avec un œuf.
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lundi 24 mars 2008
Playlist de la semaine
Petit trackback manuel sur le dernier billet d’Older et plus généralement tous les billets de la série des “Discover Our MuzikZ !”. Pour voir mes appréciations, ça se passe dans les commentaires...
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dimanche 9 mars 2008
Mémoire vive... core dumped !
Je l’ai enfin fini. Je n’ai pas grand chose à ajouter à tout ce que j’ai déjà dit à propos de ce livre. Parmi les dernières nouvelles que j’ai lu, deux sortent quelque peu du lot. à la fois originales, compréhensibles Finissons-en avec l’an 2000 et Parions sur l’avenir sont les deux nouvelles que j’ai préférées de tout le recueil, si je me souviens bien. Comme quoi j’ai bien fait de le lire jusqu’au bout !
Le premier raconte comment d’hypothétiques maîtres du monde font en sorte que tout le monde ait l’an 2000 qu’il espère, ou plutôt que toutes les prophéties les plus saugrenues sur l’an 2000 deviennent réalité. Le ton est léger mais l’histoire est intéressante et le format nouvelle convient parfaitement.
Le second, quant-à lui part d’un récit “banal” de voyage dans le temps et glisse de la manière la plus incongrue vers un roman d’anticipation financière. L’aspect voyage dans le temps m’a forcément intéressé - je suis très friand de tous les paradoxes que l’idée même de voyage dans le temps soulève - et une question est posée à laquelle je n’avais jamais pensé : si un jour le voyage dans le temps était inventé, ne serions nous pas envahis de “touristes” temporels venant de différentes époques futures ? Même si on peut facilement trouver de nombreux arguments poussant à répondre par la négative, je trouve l’idée intéressante...
Dans cette nouvelle est également évoquée l’évolution de la notion de classe sociale. Dans le futur imaginé par l’auteur, les “pauvres” du futur ont les même “privilèges” et possibilités que les plus “riches” d’aujourd’hui, en revanche le “riches” du futur ont des possibilités au delà même de l’imagination. Cela pose, à mon sens, la question de l’importance des inégalités. Le problème le plus important aujourd’hui est-il celui de la pauvreté ou des inégalités ? En écoutant le discours de certains politiques, on pourrait croire que c’est la seconde proposition qui prévaut. Je ne pense pas. Où est le problème si demain les nantis sont dix ou cent fois plus riches qu’aujourd’hui mais que les “pauvres” ne le sont plus (c’est-à-dire n’ont pas de problème pour avoir un logement décent, de quoi se nourrir correctement tous les jours trois fois par jour, etc.) ? Je pose simplement la question. J'ai aussi appris cette semaine que le calcul seuil de pauvreté était le suivant : 60% du revenu médian (revenu pour lequel 50% des gens touchent plus, 50% moins). Je trouve étrange que ce seuil censé définir un état absolu (la difficulté de vivre avec un revenu inférieur ou égal à ce seuil) soit en réalité relatif au reste de la population. Cela revient à dire que si le plus petit revenu de France était de 2000€/mois et quels que soient les prix des biens de première nécessité, les personnes gagnant 2000€ et légèrement plus seraient considérées comme pauvres...
Bon, c’était la petite note politique du jour, comme quoi même dans ce livre qui est loin de déclencher mon enthousiasme j’ai quand même trouvé des parties qui m’ont intéressées.
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lundi 18 février 2008
Jumper et Cloverfield
Hier et parce que je me suis aperçu pas hasard qu'il était sorti au ciné, je suis allé voir Jumper - que j'attendais avec impatience depuis plusieurs mois. Je l'attendais tellement que j'avais peur d'être déçu... et pour tout dire je le suis. Un peu. Disons que le film est tout simplement trop court, trop de pister sont lancées, trop de questions sont posées et au final l'histoire ne va pas très loin. Bon, vous me direz que c'est pour faire une suite. Je suis de cet avis, mais une suie aurai largement été faisable tout en en mettant plus dans le premier. Au final j'ai aimé, beaucoup, j regrette seulement quelques scènes supplémentaires (peut être en bonus dans le DVD ?).
Autre film du weekend Cloverfield. Celui-là je l'attendais beaucoup moins. Ce qui m'a fait m'intéresser à ce film est tout le marketing viral, plutôt bien orchestré, qui a précédé sa sortie. On suit donc les péripéties New-Yorkaises d'un groupe - de plus en plus réduit au fur et à mesure du film - de trentenaires insipides, peu attachants lors de l'attaque de la ville par des monstres. Bon, l'histoire est pas extra mais le film aurait pu être bien si - rayez la (les) mention(s) inutile(s) : le comportement les personnages était cohérent avec l'ampleur de la situation, le film ne sur-abusait pas du style vidéo amateur, on en savait un peu plus sur l'histoire, le jeu des acteurs était bon, ... je m'arrêtes là, ce film n'en mérite pas plus. Je suis juste content de ne pas avoir payé ma place.
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samedi 26 janvier 2008
Morte ? Mais pas tout à fait enterrée...
L'avant dernière nouvelle (L'écume du soleil) était déjà encourageante mais la dernière (Les Voix de l'espace) vont dans le sens opposé de mon dernier billet à propos de Mémoire vive, mémoire morte, le recueil de nouvelles de Gérard Klein.
Non pas que je renie ce que j'ai pu écrire précédemment, au contraire ! Mais ces deux nouvelles que je viens de lire sont très intéressantes et originales... même si (et seulement pour trouver un truc à redire) elles sont un peu datées...
Je n'espère qu'une chose : que la fin du bouquin reste dans la lignée de celles là.
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samedi 19 janvier 2008
Lust, Caution
Comment dire, commençons par le pitch. Dans les années 40, l'histoire d'une résistante chinoise face à l'occupant japonais, qui à pour but de se rapprocher d'un collaborateur chinois.
Niveau technique rien à redire, l'image est magnifique, la bande son discrète mais toujours juste. L'ambiance, l'atmosphère dégagée par ce film sont très agréables... à part ça, rien. Les personnages ne sont pas attachants, l'histoire est plutôt banale et le film s'éternise... et quand le film en question dure 2h40 on les sent passer.
Circulez, y'a rien à voir.
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lundi 14 janvier 2008
Foutage de gueule
Pour un premier vrai billet, c'est un petit coup de gueule.
J'ai commencé la lecture de "Mémoire vive, mémoire morte", un recueil de nouvele de Gérard Klein (l'auteur de sci-fi, pas l'acteur ;) ). Bon la première nouvelle évoque la protection de la planète, la guerre mondiale, le terrorisme... sujets très à la mode, même si l'idée derrière est intéressante - la construction d'une ombrelle géante pour protéger la terre du rayonnement solaire - en très peu de page on voit arriver des incohérences, et la nouvelle n'est pas assez longue pour exploiter l'idée au maximum...
Seconde nouvelle. Thème une puce implantée dans le cerveau permet de se souvenir d'absolument tout. Encore une fois l'idée de base est très intéressante, mais exploitée d'une manière catastrophique. L'histoire part dans tout les sens et le sujet principal n'est pas traité en profondeur...
Mais ces deux premières nouvelles ont au moins l'avantage de raconter une histoire, relativement cohérente. Bon ok, le style m'a pas vraiment plu (vous l'aurez compris) mais ce n'est que mon avis. En revanche la troisième n'est qu'une suite de mots, formant des bouts de phrases, et juxtaposés les uns aux autres... sans ordre particulier ni aucun sens, et ce sur une dizaine de pages. L'auteur "avoue" en préface que c'est le texte les plus expérimental qu'il ait écrit. Ah ah, tout s'explique, expérimental en art veut dire "n'importe quoi" ou "aléatoire" ou "gros bordel" en langage courant. Et l'auteur de rajouter, toujours dans la préface, (citation de mémoire) : "J'aurais aimé répéter le texte trois fois de suite et savoir si le lecteur ferait une différence, mais je n'ai pas osé". La blague ! Ou plutôt ouf ! Heureusement que tu t'es retenu mon gars. Quelle perte de temps ça aurait été...
Tout ça pour dire que s'il n'avait pas un nom reconnu dans la profession, je pense que jamais ce texte n'aurait pu être publié à si grande échelle. Et je trouve dommage que dans un monde où l'art est de moins en moins considéré et pris au "sérieux", certains se permettent de le discréditer d'avantage.
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Tags : coup de gueule, livres, review