lundi 14 janvier 2008

Foutage de gueule

Pour un premier vrai billet, c'est un petit coup de gueule.

J'ai commencé la lecture de "Mémoire vive, mémoire morte", un recueil de nouvele de Gérard Klein (l'auteur de sci-fi, pas l'acteur ;) ). Bon la première nouvelle évoque la protection de la planète, la guerre mondiale, le terrorisme... sujets très à la mode, même si l'idée derrière est intéressante - la construction d'une ombrelle géante pour protéger la terre du rayonnement solaire - en très peu de page on voit arriver des incohérences, et la nouvelle n'est pas assez longue pour exploiter l'idée au maximum...

Seconde nouvelle. Thème une puce implantée dans le cerveau permet de se souvenir d'absolument tout. Encore une fois l'idée de base est très intéressante, mais exploitée d'une manière catastrophique. L'histoire part dans tout les sens et le sujet principal n'est pas traité en profondeur...

Mais ces deux premières nouvelles ont au moins l'avantage de raconter une histoire, relativement cohérente. Bon ok, le style m'a pas vraiment plu (vous l'aurez compris) mais ce n'est que mon avis. En revanche la troisième n'est qu'une suite de mots, formant des bouts de phrases, et juxtaposés les uns aux autres... sans ordre particulier ni aucun sens, et ce sur une dizaine de pages. L'auteur "avoue" en préface que c'est le texte les plus expérimental qu'il ait écrit. Ah ah, tout s'explique, expérimental en art veut dire "n'importe quoi" ou "aléatoire" ou "gros bordel" en langage courant. Et l'auteur de rajouter, toujours dans la préface, (citation de mémoire) : "J'aurais aimé répéter le texte trois fois de suite et savoir si le lecteur ferait une différence, mais je n'ai pas osé". La blague ! Ou plutôt ouf ! Heureusement que tu t'es retenu mon gars. Quelle perte de temps ça aurait été...

Tout ça pour dire que s'il n'avait pas un nom reconnu dans la profession, je pense que jamais ce texte n'aurait pu être publié à si grande échelle. Et je trouve dommage que dans un monde où l'art est de moins en moins considéré et pris au "sérieux", certains se permettent de le discréditer d'avantage.

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